"MUR DE POÉSIE DE TOURS"
Du 16 au 27 mars 2002
à la bibliothèque municipale de TOURS.

INAUGURATION, le mercredi 20 mars 2002

Discours de Monsieur Dominique SCHMITT,
préfet d'Indre-et-Loire

Discours de Monsieur Dominique SCHMITT, préfet d'Indre-et-Loire, lors de l'inauguration du Mur de poésie de Tours, le 20 mars 2002

 

Messieurs les adjoints au Maire, Mesdames, Messieurs, cher Docteur, c’est un plaisir que d’être à vos côtés aujourd’hui, comme je l’étais l’année dernière et l’année passée. C’est un plaisir personnel d’abord parce que vous êtes écrivain et je ne peux pas oublier que mon père a présidé pendant de nombreuses années l’Union Mondiale des Écrivains Médecins, et je suis très sensible à la délicate intention qui est la vôtre, d’avoir mis un de ses poèmes sur votre mur.

Et c’est également le représentant de l’État qui tient à vous remercier de votre initiative qui est maintenant reconnue par tous, tout le monde a vu l’émission de TF1, à une heure de grande diffusion puisque c’était au journal de treize heures, vous avez pris une dimension nationale dans cette initiative du ministère de la Culture et du ministère de l’Éducation Nationale, et je tenais à vous en rendre très solennellement hommage.

Et puis, j’apprécie beaucoup dans ce mur de la poésie, la fidélité des poètes vis-à-vis de vous. On trouve chaque année, des poètes qui se font un plaisir d’être présents, qui vous font savoir qu’ils veulent participer à votre initiative, avec parfois des éléments très touchants, je pense à ces sans domicile fixe que vous aviez sollicités l’année dernière, et qui naturellement, sont venus vous voir, de leur initiative, pour être présents dans cette fidélité à votre égard.

On a autour de la poésie ici, une énorme solidarité, une solidarité entre les âges, avec le plus jeune poète, trois ans, évidemment il est plein d’avenir, et puis le plus ancien, cent un ans, on ne dira pas qui c’est puisque l’on doit respecter sa nature, qui ne souhaitait pas mettre en valeur cet âge, du fait qu’il a commencé à écrire à quatre-vingt, ça laisse plein d’espoir pour tout le monde. Et puis solidarité également entre les personnes défavorisées, j’ai été très touché par ce poète que vous avez cité, jeune poète en France depuis six mois, et qui a voulu comme tous les élèves de sa classe, faire un poème, qui n’a peut-être pas pu le terminer comme il le souhaitait, à travers une chaîne de solidarité, vous m’avez dit, s’est réalisé avec tous ses petits camarades pour permettre de terminer son poème et de présenter son poème comme les autres.

Alors cette solidarité est très forte, et puis vous avez également des traditions pas sans intérêt, sur les rues de Tours. C’est bien de voir en fin de compte, qui est à travers un poème celui qui figure sur le nom d’une rue. Et bien pour tout cela je vous en remercie, et je félicite la municipalité de Tours pour l’appui et les encouragements qu’elle vous prodigue et le partenariat naturel qui va toujours ensemble entre l’État et la ville pour l’ensemble des démarches, pour celles de ce printemps de la poésie. Je serai à nouveau à vos côtés l’année prochaine.

Au revoir.

 

Dominique SCHMITT, préfet d'Indre-et-Loire