Nous sommes partis sur les traces de l’enfant vu par les poètes et écrivains, de François Villon qui écrit « Pauvre je suis de ma jeunesse », à Jean-Pierre Claris de Florian avec sa fable « L’enfant et le miroir », de Rabelais avec quelques extraits gargantuesques à Victor Hugo, ce géant de la littérature qui sait aussi s’émouvoir devant la spontanéité de sa petite-fille : « Regardant l’homme avec l’ignorance de l’ange. / Jeanne, Dieu n’est pas loin puisque vous êtes là. »

Nous avons cité quelques comptines anciennes avant de reprendre le fil conducteur de la poésie avec Jules Vallès, André Theuriet, Maurice Rollinat sans oublier Arthur Rimbaud qui a décrit avec talent les enfants pauvres. Henri Bergson est aussi un témoin de la force de son amour pour les enfants par ses écrits philosophiques et dans sa vie de famille, pour sa fille Jeanne, sourde et muette, Jeanne. Il décida qu’elle serait heureuse et il réussit.

Nous avons côtoyé Sully Prudhomme qui exprime avec beaucoup de délicatesse sa nostalgie de l’enfance disparue puis Marie-Noël, humaniste sensible à la souffrance de l’enfant. René Boylesve a été présent à travers L’enfant à la balustrade et Antoine de Saint-Exupéry avec Le petit Prince.

Après une courte pause de devinettes et d’humour, nous avons laissé la place aux mots de Rabelais, de Jacques Prévert, d’écrivains contemporains dont Martin Gray, la journaliste Catherine Rambert, le romancier Paul Coelho… puis la parole a été donnée aux poètes habituels de ces rencontres littéraires, présents ce jour.