Dossier Maurice Rollinat

 

MAURICE ROLLINAT DANS LA PRESSE

Portrait de Maurice Rollinat par Catherine Réault-Crosnier.

 

La Justice

Lundi 8 mai 1899

Page 2.

(Voir le texte d’origine sur Gallica.)

 

 

La Vie Littéraire

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(…)

Si Albert Boissière nous montre en prose le peuple des campagnes, Maurice Rollinat est incontestablement le poète qui a su le mieux comprendre le paysan et interpréter à la fois ses joies, ses sensations et ses brutalités, sans cesser pour cela d’être l’évocateur lyrique des sublimes beautés de la Nature. Dans Paysages et Paysans, il a fait passer devant nous, avec son talent si personnel, une foule de tableaux et de scènes d’un très puissant réalisme, qui vont obtenir un double succès : car c’est un recueil de poésies qui non seulement seront très lues, mais seront dites partout : le Grand Cercueil, un Déjeuner champêtre, les Deux mendiants, l’Ancien soldat, le Donjon, seront goûtés par tout le monde, et ces pièces, prises au hasard parmi d’autres très parfaites, montrent combien est grande la variété de l’œuvre, que je recommande instamment aux amateurs de belles choses.

Fernand Rouget.

 

 

Remarques de Régis Crosnier :

– 1 – Fernand Rouget est né le 29 septembre 1876 à Toulouse et décédé le 3 décembre 1948 à Paris. À l’époque où il écrit cet article, il a vingt-deux ans. Sous le pseudonyme de Fernand de Rouvray, il écrit et fait jouer de joyeuses comédies. En février 1900, il entrera à l’administration centrale des Colonies et ce sera le début d’une brillante carrière.

– 2 – Fernand Rouget, pour écrire son article, s’est fortement inspiré de celui présentant Paysages et Paysans paru dans Le Journal du 15 avril 1899, rubrique « Nos échos », en page 1. Il reprend même certaines expressions mot à mot.

– 3 – Pour illustrer ses propos, l’auteur cite cinq titres de poèmes dont les contenus pour les trois premiers sont très macabres et ne reflètent ni les commentaires, ni la totalité du livre.